Von Deutschen Fürstenhöfen um 1750

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Autor: Reinhold Koser
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Titel: Von Deutschen Fürstenhöfen um 1750
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aus: Deutsche Zeitschrift für Geschichtswissenschaft Bd. 9 (1893), S. 303–312.
Herausgeber: Ludwig Quidde
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Erscheinungsdatum: 1893
Verlag: Akademische Verlagsbuchhandlung von J. C. B. Mohr
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Erscheinungsort: Freiburg i. Br.
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[303] Von Deutschen Fürstenhöfen um 1750. Die beiden Stücke, die ich im Folgenden aus dem Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris mittheile, ergänzen sich in gewisser Beziehung. Das eine enthält die Charakteristik einer Anzahl Deutscher Fürsten, der Mitglieder des Kurfürstencollegiums, aus dem Munde eines Mitkurfürsten, [304] des Königs von Preussen; das andere beschäftigt sich mit den Ministern eben dieser Fürsten und noch einiger anderer Höfe.

Das Gruppenbild des Kurfürstencollegiums hat Friedrich II. dem Französischen Gesandten, Richard Talbot Earl of Tyrconnell, dem Irischen Emigranten, in einem Gespräch entworfen, über das dieser dem Minister des Auswärtigen am 29. September 1750 seinen Bericht erstattet hat. Die Farben sind stark aufgetragen, wie in den aus der „Histoire de mon temps“ bekannten Portraits. Den Hintergrund bildet die Angelegenheit, die damals das politische Interesse der Höfe von Berlin und Versailles vorzugsweise in Anspruch nahm, der von London aus betriebene Plan, dem jungen Erzherzog Joseph die Römische Königswürde zu verschaffen[1].

Das zweite Stück, „Portrait des principaux ministres des cours du Nord et d’Allemagne“[2], ist am 23. November 1755 dem Herzog von Nivernais zugestellt worden, als er im Begriff stand, sich als bevollmächtigter Minister in ausserordentlicher Mission an den Preussischen Hof zu begeben. Den kurzen, wesentlich mit Rücksicht auf das Verhältniss der einzelnen Männer zu dem Französischen Föderativsystem gegebenen Charakteristiken dürften überall die Personalschilderungen zu Grunde liegen, welche die Französischen Gesandten von den Stätten ihrer diplomatischen Wirksamkeit einzusenden gehalten waren[3]. Mit Bestimmtheit lässt sich dies nachweisen für den Abschnitt „Prusse“, wo die Angaben aus einem „Tableau de la cour de Berlin“[4] übernommen sind, welches Tyrconnell am 27. December 1751 dem Minister Puyzieulx überreicht hat.

R. Koser.     


1. Bericht des Französischen Gesandten Graf Tyrconnell an den Staatssecretär der Auswärtigen Angelegenheiten Marquis de Puyzieulx. 1750 September 29. Berlin.

     Paris, Dépôt des affaires étrangères, Prusse.

– – – Le roi de Prusse, m’a parlé de la composition actuelle du collège des Électeurs et m’a dit ensuite: „Que voulez-vous qu’on fasse quand on a affaire à des gens comme cela?

[305] L’électeur de Trèves[5] est un vieillard, vendu de tout temps à la maison d’Autriche, qui radote et à qui il ne reste pas assez d’instinct pour distinguer qu’il y a dans l’Empire d’autres intérêts que ceux de cette maison. Celui de Mayence[6] en est une créature et qui travaille plutôt comme son homme d’affaire, que comme électeur. Celui de Cologne[7] est un sujet méprisable qui n’a jamais en d’autre principe que celui d’avoir de l’argent, n’importe à quel prix, et de se vendre toujours au plus offrant, contre ses propres intérêts et ceux de sa maison. Le petit électeur de Bavière[8] est un enfant entouré d’Autrichiens et de gens qui le vendent à qui ils veulent et quand ils veulent. Le Palatin[9] est, je crois, plus honnête homme, mais faible et peu éclairé et se vendra toutes les fois que ses ministres y trouveront des avantages. Il y a longtemps que j’ai été averti des manœuvres du baron de Beckers[10], je ne sais si on m’a cru, mais il me justifie à présent, puisqu’il nie encore le traité de Bavière[11] qui est dans toutes les gazettes.

Pour l’électeur de Saxe[12], c’est une grosse bête qui n’aura jamais assez de bon sens pour démêler les friponneries du comte de Brühl, et qui fera toutes les sottises que ce ministre lui inspirera. L’électeur de Bohême est la maison d’Autriche. Le roi d’Angleterre[13], mon oncle, est celui que je trouve le plus sensé et le plus dangereux, parcequ’il a un plan suivi, qu’il ne néglige rien pour parvenir à son but et faire servir à ses vues tous les imbéciles dont je viens de vous parler. Heureux qu’il est infirme, et j’espère qu’il mourra bientôt, car on m’assure que sa dernière incommodité était une bonne goutte remontée, et je sais de bonne main qu’il ne peut [306] pas aller loin[14]. S’il meurt, cela changera tout le système actuel, car je ne crois pas que son fils[15] soit homme capable de jouer un rôle ni de faire pour la maison d’Autriche ce que fait son père. I ne se brouillera pas avec elle ni avec ses alliés, mais il leur sera peu utile; c’est un homme faible, qui est actuellement l’esclave de son parti en Angleterre, qui déteste les Pelham[16], et qui sera méprisé et gouverné étant roi, comme il l’est à présent. Les Anglais ne seront occupés, à son avènement à la couronne, qu’à l’abaisser et gagner sur lui des priviléges. Il ne pensera ni à les en empêcher ni aux affaires d’Allemagne. Alors notre position deviendra bonne, surtout s’il arrive quelque révolution en Russie. Mais cela ne me paraît pas aussi prochain que la mort de mon cher oncle, dont j’espère que nous serons bientôt delivrés“ – – –.


2. Information für den Herzog von Nivernais über Persönlichkeiten an Deutschen und Nordischen Höfen. 1755 November.

     Paris, Depôt des affaires étrangères, Prusse.

Portrait des principaux ministres des cours du Nord et de l’Allemagne.

Danemark. M. le baron de Bernstorff[17], conseiller privé et secrétaire d’État des affaires étrangères. Il tire son origine du pays d’Hanovre et il y a même des possessions, ce qui fait soupçonner qu’il a plus de penchant pour les intérêts du roi d’Angleterre, électeur d’Hanovre, que pour ceux du roi de Danemark[18]. Ses sentiments pour la France sont fort équivoques. Il a une aversion décidée pour le roi de Prusse[19].

M. le comte de Moltke[20][WS 1], grand-maréchal de la cour. Il a seul la confiance du roi de Danemark et une très grande influence dans les affaires. Les autres ministres lui sont, pour ainsi dire, subordonnés. [307] Il pense noblement et il a toujours donné des marques d’attachement pour la France. Il a beaucoup contribué au système que le Roi a établi dans le Nord, et il en est le plus ferme appui. Ce ministre est extrêmement occupé à augmenter le commerce de son pays et à y établir des manufactures de toute espèce.

Suède. M. le baron de Höpken[21], président de la chancellerie. Il a beaucoup d’esprit et de talents. Il est de tous les sénateurs celui qui a le plus de nerf, de suite et de justesse dans l’esprit et les idées les plus étendues. Il est fort dévoué à la France et très attaché au système actuel.

M. le comte d’Ekeblad[22], vice-président de la chancellerie. Il est généralement estimé et aimé, à cause de la grande douceur de son caractère et de sa droiture à toute épreuve. Il est très bien intentionné, et la France peut compter sur son attachement.

M. le baron de Scheffer[23], sénateur. Il a beaucoup de connaissance d’affaires, l’esprit vif, mais sujet à variation. Il a toujours montré le zèle le plus ardent pour les intérêts de la France. Il est grand partisan de l’alliance entre cette couronne et la Suède, ainsi que du système que le Roi a établi dans le Nord.

Vienne. M. le comte de Kaunitz[24], ministre de conférence et des affaires étrangères. On a voulu le faire passer pour un homme fort instruit et supérieur par ses talents à tous les autres ministres; on lui suppose le désir de faire quelque chose d’éclatant, parceque son goût le porte aux partis vigoureux. Mais il éprouve journellement des contrariétés de la part des autres ministres. Il a parlé fort avantageusement de la France au retour de son ambassade près le Roi[25]. On dit qu’il ménage extrêmement le roi d’Angleterre.

M. le comte de Colloredo[26], ministre de conférence et vice-chancelier de l’Empire. Le grand usage des affaires lui tient lieu de [308] connaissances. Il n’aime pas le travail. Il a le préjugé d’éducation qu’ont tous les Autrichiens contre la France.

Mayence. M. le comte de Stadion[27], premier ministre. C’est un très honnête homme, de beaucoup d’esprit, indépendant de toute affection étrangère et uniquement attaché aux intérêts de sa patrie. II a peu de crédit dans l’esprit de l’Électeur. Il s’est conduit fort sagement en 1752 dans la commission dont il a été chargé à Hanovre touchant l’affaire de l’élection d’un roi des Romains.

M. de Vorster[28], chancelier de l’Électeur. Il a été conseiller du Conseil Aulique et ministre de la cour de Vienne à Hanovre pendant le voyage que le roi d’Angleterre y a fait en 1752. L’Impératrice-Reine l’a fait entrer depuis au service de l’Électeur, dont il s’est attiré toute la confiance. On ne doit pas s’étonner si ses inclinations ne sont qu’autrichiennes.

Trève. M. de Spangenberg[29], premier ministre. C’est un homme d’esprit, très savant dans les affaires de l’Empire. Il suit les sentiments de son maître, qui est Autrichien dans le cœur. Mais malgré cela il a toujours été dans le système de conserver la bonne intelligence avec le Roi.

M. de Coll[30], grand-chancelier. Il est attaché à la France par inclination, mais il n’a nul crédit auprès de l’Électeur.

Cologne. M. le baron d’Assebourg[31], grand-maître de la cour, ministre de la conférence et des affaires étrangères. Il est entré en 1751 au service de l’Électeur par les bons offices du Roi. Il est par cette raison entièrement devoué aux volontés de Sa Majesté.

M. de Raesfeld[32], secrétaire d’État des affaires étrangères sous le baron d’Assebourg. Il est très honnête homme et rien moins qu’Autrichien, mais d’un génie assez borné et fort difficultueux.

[309] Bavière[33]. M. le comte de Preysing[34], grand-maître. Il est à la tête des affaires. Sa grande dévotion l’empêche souvent à penser aux objets essentiels du gouvernement. Il a paru n’être pas partisan de la maison d’Autriche. Il a d’assez bonnes intentions, mais elles ne sont pas secondées par des talents proportionnés.

M. le comte de Tattenbach[35], grand-chambellan, conseiller d’État et de conférence. C’est un homme sans éducation, sans esprit et sans connaissances, Autrichien d’affection.

M. le comte de Seinsheim[36], grand-écuyer, conseiller privé et de conférence. Il pense assez noblement, mais il paraît entièrement devoué à la cour de Vienne.

M. de Braidlohn[37], chancelier de l’Électeur. Il est chargé des affaires relatives à la Diète de l’Empire. C’est un homme faible, borné et partisan de la cour de Vienne.

M. de Craitmayer[38], vice-chancelier du Conseil d’État et ministre de conférence. Les Autrichiens ont voulu se l’attacher et lui ont même offert un assez bon parti, qu’il a refusé. Il a des talents et paraît bien intentionné pour la France.

M. le baron de Schroff[39], conseiller privé de l’Électeur. Il a passé du service de l’Électeur palatin à celui de Bavière. Il a donné en différentes occasions des témoignages de son zèle pour le service du Roi.

[310] Prusse. M. le comte de Podewils[40], premier ministre d’État et de Cabinet. Il est d’une probité à toute épreuve. Il traite les affaires uniment et avec simplicité. Quoiqu’il possède la confiance du roi de Prusse, cependant il a peu de crédit et il est même souvent trompé par ce Prince sur la connaissance de beaucoup d’affaires. Il est bien persuadé que le système de l’union du roi de Prusse avec le Roi est le seul qui convienne à sa gloire et à ses avantages. Il est extrêmement timide lorsqu’il s’agit de représenter à Sa Majesté Prussienne des choses qu’elle a faites à son désavantage. Les projets de vigueur l’effraient et il tremble au seul mot de faire la guerre.

M. le comte de Finckenstein[41], ministre d’État. Il a des connaissances et de l’esprit, moins de crédit que M. de Podewils, et il ignore bien des affaires que ce dernier ministre sait. Il est ordinairement chargé de celles qui regardent la Suède et le Nord en général. Il est très persuadé de la nécessité et de la bonté du système d’union du roi de Prusse avec le Roi. Il met de la finesse dans ses discours, et quoique il dise la vérité, il ne l’annonce aussi uniment que le comte de Podewils.

M. de Vockerodt[42], secrétaire d’État. MM. de Podewils et de Finckenstein lui communiquent toutes les affaires qu’ils ont à terminer et travaillent avec lui; on ne peut point le fréquenter, et il n’a jamais osé aller dîner chez aucun ministre étranger.

M. Hecle[43]. Il est inconnu et inaccessible à tout le monde. Il travaille tous les jours avec le roi de Prusse et expédie toutes les affaires. Il a sous lui plusieurs secrétaires aussi invisibles que lui. Il est le seul qui connaisse les affaires que traite Sa Majesté Prussienne à l’exclusion des autres ministres. C’est de son bureau, qui est censé celui du roi de Prusse, qu’émanent tous les ordres tant pour l’intérieur du royaume que pour l’extérieur.

Mannheim. M. le baron de Wachtendonck[44], grand-chambellan [311] et ministre d’État. C’est un parfaitement honnête homme et d’une probité reconnue. Il traite les affaires avec beaucoup de franchise et n’a jamais varié dans ses sentiments pour le maintien de l’union entre le Roi et l’Électeur palatin.

M. le baron de Wrede[45], ministre d’État. Il a beaucoup d’esprit et une grande connaissance des affaires de l’Empire. Mais il a un penchant décidé pour la chicane, ce qui fait qu’il traite les affaires bien plus en jurisconsulte qu’en homme d’État. L’électeur a une grande confiance en lui. Il s’est montré pendant un temps fort attaché aux intérêts du Roi et au maintien de l’union entre Sa Majesté et Son Altesse Électorale. Mais aujourd’hui on lui soupçonne des sentiments contraires. Il n’y a pas longtemps qu’il a abjuré le luthéranisme pour embrasser la religion catholique, dans la seule vue d’assurer son crédit auprès de l’Électeur. Il n’est susceptible ni d’attachement ni de reconnaissance, et il passe généralement pour un homme faux, fourbe, menteur et très intéressé.

Le Père Seedorff[46], Jésuite, confesseur de l’Électeur. C’est un homme de probité qui pense noblement et qui a un discernement juste et exact. Il a la plus grande part dans la confiance de son maître, aux intérêts duquel il est fort attaché. Il a beaucoup d’influence dans les délibérations du conseil de l’Électeur, et les ministres ci-devant ne faisoient rien sans le consulter. Mais le baron de Wachtendonck, quoique il lui doive sa place, n’a rien oublié pour lui faire perdre la confiance de l’Électeur, et il y a toute apparence que le rev. Père mettra tout en œuvre pour maintenir sa faveur et son crédit.

[312] Liège. Le comte d’Horion[47], grand-maître de la maison du cardinal de Bavière[48], évêque et prince de Liège, et son premier ministre. Il a beaucoup de mérite, il a la principale confiance de son maître et surtout pour ses affaires personnelles et celles qui ont rapport à la France. Le conseil du Roi a un grand estime pour lui et compte sur son attachement pour le Roi.

M. le baron de Breitbach de Burresheim[49], grand-maréchal du Cardinal de Bavière et chancelier du conseil privé et grand-trésorier de l’église de Trèves. Il est homme d’État et ferme dans ses résolutions. Il a été attaché à la cour de Vienne et ennemi du comte d’Horion; mais le désir de se procurer la protection du Roi l’a attaché à la France. Il a donné les plus fortes assurances de son dévouement au service de Sa Majesté et s’est réconcilié avec le comte d’Horion. On croit pouvoire compter sur celui dans l’occasion.

M. Torry[50], secrétaire intime, et du conseil privé du Cardinal. Il parait attaché aux intérêts du Roi. Le Prince a de la confiance en lui et écoute volontiers ses avis.

Anmerkungen

  1. Vgl. die von A. Dove angeregte Bonner Dissertation (1887) von Hermann Gehlsdorf, Die Frage der Wahl des Erzherzogs Joseph zum Römischen Könige hauptsächlich von 1750–1752.
  2. Das „Portrait“ ist schon benutzt bei L. v. Ranke, Sämmtliche Werke XXX, 84, ohne dass dort diese Quelle bezeichnet ist.
  3. Vgl. Armand Baschet, Histoire du dépôt des affaires étrangères, Paris 1875 p. 307.
  4. Nach einer von dem Original im Pariser Archiv unwesentlich abweichenden Abschrift gedruckt im Journal de l’Institut Historique Tome V, Paris 1836. Vgl. Forschungen zur Brandenb. u. Preuss. Gesch. VI, 162–164.
  5. Franz Georg Graf von Schönborn (1729–1756), geb. 1682. Vgl. Marx, Geschichte des Erzstifts Trier V, 13 ff.; Zevort, Le marquis d’Argenson (1880) p. 86 und Gehlsdorf S. 77 Anm. 5. Unbekannt ist mir die Herkunft der Angabe bei Marx S. 15, wonach Friedrich II. gesagt haben soll, es gebe nur drei Fürsten in Europa, die nicht regiert würden, sondern regierten: er selbst, Papst Benedikt XIV. und Franz Georg von Trier.
  6. Johann Friedrich Karl Graf von Ostein (1743–1763), geb. 1689.
  7. Clemens August (1723–1761) Herzog zu Baiern, Bischof von Münster, Paderborn und Hildesheim, geb. 1700. Vgl. Mering, Clemens August, 1851.
  8. Maximilian Joseph (1745–1777), geb. 1727.
  9. Karl Theodor (1743–1799), geb. 1724.
  10. Kurpfälzischer Gesandter in Wien. Vgl. Polit. Corr. Friedrich’s des Grossen VII, 138, 143, 163, 347; VIII, 11, 83, 131, 265.
  11. Subsidienvertrag zwischen Baiern und den Seemächten vom 22. August 1750. Vgl. Polit. Corr. VIII, 100; Gehlsdorf S. 34.
  12. August III., König von Polen (1733–1763), geb. 1697.
  13. Georg II., Kurfürst von Hannover (1726–1760), geb. 1683.
  14. Vgl. Polit. Corr. VIII, 78.
  15. Friedrich Ludwig, Prinz von Wales, geb. 1707, † 31. März 1751.
  16. Heinrich Pelham, erster Lord des Schatzes, und sein Bruder Thomas Holles, Herzog von Newcastle, Staatssekretär des Auswärtigen für die Nordischen Angelegenheiten.
  17. Johann Hartwig Ernst Freiherr von Bernstorff. Vgl. Correspondance ministérielle du comte Bernstorff (1751–70), p. p. P. Vedel. Kopenhagen 1882.
  18. Friedrich V. (1746–1766).
  19. Vgl. Polit. Corr. VIII, 491; Vedel, Den äldre Grev Bernstorff’s Ministerium, Kjöbenhavn 1882, p. 24.
  20. Adam Gottlob Graf v. Moltke. Seine Autobiographie in der Dänischen Historisk Tidsskrift, IV. Reihe, II. Band.
  21. Vgl. Riksrådet grefve Andreas Johann v. Höpkens skrifter utgifna af Silfverstolpe, Stockholm 1890 und dazu Fr. Arnheim, Preussen und Schweden beim Ausbruch des siebenjährigen Krieges in Forschungen zur Brand. u. Preuss. Gesch. III, 611.
  22. Graf Clas Ekeblad, Svensk Biographiskt Lexikon Bd. IV.
  23. Karl Freiherr v. Scheffer, bis 1752 Gesandter in Paris. Vgl. Polit. Corr. IX, 219.
  24. Graf Wenzel von Kaunitz-Rietberg, Hofkanzler seit 1753. Vgl. Allgemeine Deutsche Biographie XV, 486.
  25. 1750–1753.
  26. Graf Rudolf Colloredo. Ein anderes Französisches Urtheil über ihn findet sich in dem Tableau des ministres et des principaux personnages de la cour de Vienne 1766. (Archiv f. Oesterr. Gesch. LXII, 223.)
  27. Friedrich Graf von Stadion, kaiserlicher Wirklicher Geheimer Rath. Vgl. Œuvres complètes de Voltaire, éd. Moland, Paris 1881, XXXVIII, 41; 45: 78; 102.
  28. Johann Werner von Vorster. Vgl. A. v. Arneth, Maria Theresia IV, 291; 292; 537.
  29. Aus bürgerlicher Familie. Von Kaiser Franz I. nach der Kaiserkrönung zum Kaiserlichen Geheimen Rath ernannt. Genealogisch-historische Nachrichten VIII, 414. Neue G. H. Nachrichten VII, 530; Zevort 87; 88; 92.
  30. Zevort 87; 91. Die Staatshandbücher führen für unsere Zeit das Trierische Kanzleramt mit „Vacat“ auf. Coll scheint also 1755 zurückgetreten zu sein oder nicht mehr gelebt zu haben.
  31. Hermann Werner v. d. Asseburg. Vgl. Polit. Corr. VIII, 350; IX, 482; XI, 188 Anm. 6; XII, 248; 251.
  32. Johann Gottfried Freiherr v. Räsfeld.
  33. Vgl. über die Baierischen Staatsmänner die Berichte des kaiserlichen Gesandten v. Widmann bei F. v. Aretin, Beiträge zur Geschichte und Literatur Bd. VI, München 1805 und den Recueil des instructions données aux ambassadeurs de France Bd. VII passim.
  34. Maximilian Graf Preysing. Vgl. über ihn den Bericht des Preussischen Gesandten von Klinggräffen vom 31. December 1742 bei O. Seeländer, Graf Seckendorff und die Publicistik zum Frieden von Füssen, Gotha 1883, S. 31.
  35. Maximilian Franz Graf von Tattenbach und Rheinstein.
  36. Joseph Franz Graf v. Seinsheim. Vgl. K. Th. Heigel, Die Correspondenz Karl's VII. mit Josef Franz Graf von Seinsheim; Abhh. der Münchener Akademie Bd. XIV, Abth. I und Quellen und Abhh. z. neuer. Gesch. Bayerns (1884) 265 a.
  37. Franz Andreas Freiherr von Braidlohn. Vgl. Heigel, Der Oesterreichische Erbfolgestreit S. 95; 105; 130; 131; Tagebuch Karl’s VII., S. 209; Klinggräffen’s Bericht bei Seeländer a. a. O. und Widmann’s Berichte bei Aretin VI, 85 f.; 297; 541 ff.; 587 ff.
  38. Wiguläus Xaver Aloys v. Kreittmayr auf Offenstetten; Aretin VI, 98; 297; Pütter, Lit. des Teutschen Staatsrechts II, 90; Meusel, Lexikon der von 1750–1800 verstorbenen Teutschen Schriftsteller VII, 343.
  39. Johann Adam von Schroff, von Karl VII. 1744 zum Reichshofrath ernannt, vgl. Genealogisch-historische Nachrichten VI, 542; VII, 729.
  40. Graf Heinrich von Podewils. Vgl. Allgemeine Deutsche Biographie XXVI, 344.
  41. Karl Wilhelm Graf Finck von Finckenstein. Vgl. Allgemeine Deutsche Biographie VII, 22.
  42. Johann Gotthilf Vockerodt, Geheimer Cabinetsrath (Unterstaatssecretär) im Cabinetsministerium. Vgl. R. Koser, Die Gründung des Auswärtigen Amts durch Friedrich Wilhelm I., Forschungen zur Brandenb. u. Preuss. Gesch. II, 179–182.
  43. August Friedrich Eichel. Vgl. H. Hüffer, Die Beamten des älteren Preussischen Cabinets; Forschungen zur Brandenb. u. Preuss. Gesch. V, 163 ff.
  44. Arnold Hermann Freiherr von Wachtendonck, Recueil des instructions VII, 465; 487; 520; Zevort 67.
  45. Ernst Wilhelm Freiherr v. Wrede. Vgl. Mémoires des négociations du marquis de Valory I, 417; 432 f.; 440; 449; 455; 460. Recueil des instructions VII, 466; 486. Arneth, Maria Theresia IV, 316; 537, wo ein Bericht Vorster’s vom 29. Dec. 1750 über Wrede mitgetheilt wird: „Es ist nicht zu leugnen, dass gedachter von Wreden ein besonders geschickter Mann seye, indem derselbe die Reichsverfassung in ihrem ganzen Zusammenhang, sozusagen an den Fingern hat: nächstdem besitzt er die Gabe, seine Gedanken auf eine annehmliche Art vorzutragen. – – – Seine grösste Kunst bestehet aber darin, dass er allzeit das Gegentheil von dem redet, was er gedenket. Seine Verstellung geht so weit, dass er einem jeden, so mit ihm spricht, gleich in allem Recht giebet, ja er löset die Einwürff, so man ihme etwa machen könnte, von selbsten auf und begleitet alles mit so vieler Wahrscheinlichkeit und verstelltem Vertrauen, dass auch die geschicktesten Leute von ihm hintergangen werden können“.
  46. P. Franciscus Seedorff. Vgl. L. Häusser, Geschichte der Rheinischen Pfalz II, 908; Widmann bei J. v. Aretin a. a. O. S. 545 u. 546; Recueil des instructions VII, 465.
  47. Maximilian Heinrich Hyacinth Graf von Horion. Recueil VII, 323; 338; Zevort 78.
  48. Johann Theodor Herzog in Baiern, Bischof von Regensburg, Freising und seit 1743 von Lüttich, seit 1746 Cardinal. Vgl. über ihn M. Rottmanner, Der Cardinal von Baiern, München 1877; F. Henaux, Histoire du pays de Liège, II, 543 (3. Aufl.); Recueil VII, 301; 322; 337; Zevort 77.
  49. Karl Ernst Freiherr von Breitbach zu Bürresheim. Zevort 78. Sein Nekrolog († 18. August 1771): Fortgesetzte Neue Genealogisch-historische Nachrichten XI, 627.
  50. Ferdinand Maria Torry. Recueil VII, 323; 338.

Anmerkungen (Wikisource)

  1. Vorlage (in der Anmerkung): Tidsscrift