Ueber die Entdeckung der Diffusion tropfbarer Flüssigkeiten

Annalen der Physik und Chemie
Band LXIII, Heft 10, Seite 350–351
Jean-Antoine Nollet (frz. Text)
Ueber die Entdeckung der Diffusion tropfbarer Flüssigkeiten
Osmose
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IX. Ueber die Entdeckung der Diffusion tropfbarer Flüssigkeiten.

Ganz allgemein wird Parrot sen. bei uns als erster Entdecker der Diffusion tropfbarer Flüssigkeiten angesehen, und entschieden gebührt ihm auch die Priorität vor Dutrochet, der diese Klasse von Erscheinungen unter dem Namen Endosmose erst i. J. 1826 beschrieb, während Parrot, wie er selbst kürzlich angegeben (Compt. rend. T. XIX p. 607[WS 1]), seine Beobachtung i. J. 1803 gemacht hat.

Es ist indeß bisher übersehen, daß gerade derselbe Fall, den Parrot beobachtete, schon über 50 Jahre früher von Nollet ausführlich beschrieben wurde. Hr. [351] A. Bellani, dem wir diesen Nachweis verdanken, hat in Majocchi’s Annali di Fisica etc. Vol. X p. 276[WS 2] die bezügliche Stelle aus der Histoire de l’acad. roy. des Sciences, Année 1748, p. 101 (Paris 1752)[WS 3] mitgetheilt, die wir hier buchstäblich wieder geben wollen:

„J’en avais rempli (de l’esprit de vin) une fiole cylindrique, et l’ayant couverte d’un morceau de vessie mouillée et ficelée au col du vaisseau, je l’avais plongée dans un grand vase plein d’eau, afin d’être sûr qu’il ne rentrât aucun air dans l’esprit de vin. Au bout de cinque au six heures, je fus tout surpris de voir que la fiole était plus pleine qu’au moment de son immersion, quoiqu’elle le fût alors autant que ses bords pouvaient le permettre; la vessie qui lui servait de bouchon, était devenue convexe et si tendue, qu’en la piquant avec une épingle, il en sortit un jet de liqueur qui s’éleva à plus d’un pied de hauteur.

… Après quelques réflexions, je vis bien que ce qui soulevait ainsi la vessie, qui servait de bouchon à la fiole, ne pouvait être que de l’eau qui s’y était introduite; je m’en assurai même par une autre expérience qu’on peut regarder comme l’inverse de la première: je remplis d’eau une pareille fiole, que je bouchai aussi avec un morceau de vessie mouillée, et l’ayant plongée dans de l’esprit de vin, je vis cette espèce de bouchon s’enfoncer peu a peu, et l’eau qui était dessous diminuer de même et laisser du vuide dans le vaisseau …

… En y réfléchissant, je pensai que la vessie pourrait bien être plus perméable à l’eau pure qu’à l’esprit de vin: en cas que cela fût, il était tout simple que la vessie touchée d’un côte par de l’eau, et de l’autre par l’esprit de vin, laissa passer préférablement la première de ces deux liqueurs, si l’une et l’autre se disputaient le passage. L’expérience me fit voir que j’avais assez bien deviné.“

Anmerkungen (Wikisource)

  1. Compte rendu des séances de l’Académie des sciences. Bd. 19 (1844), S. 607 Gallica
  2. Angelo Bellani: Fenomeni dell’endosmosi. In: Annali di fisica, chimica e matematiche. Herausgegeben von Gio. Alessandro Majocchi. Bd. 10 (1843), S. 275–278 Princeton
  3. Nollet: Recherches Sur les causes du Bouillonnement des Liquides. In: Histoire de L’Académie Royale des Sciences. Année 1748. (Mémoires) S. 57–104 Gallica