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troupes pour s’opposer à des parties que l’ennemi pourrait y envoyer. Elle me charge en conséquence de vous donner l’ordre de choisir dans les troupes, sous vos ordres les trois cents hommes, les moins bien exercées, quatre vingt chevaux légers, et les deux pièces d'artillerie à pied, que vous ferez partir demain pour Dresde. Ce détachement sera commandé par un officier intelligent. Dans l’instruction, que vous lui donnerez, l’intention de S. Maj. est, que vous lui recommendiez, de s’opposer vigoureusement à toute entreprise, que l'ennemi pourrait faire, de se faire aider par la garde bourgeoise, S. Maj. étant persuadée que l’ennemi ne tentera rien de bien majeur contre cette ville.

     J’ai l’honneur etc.Général Reubell.[1])

(R.-A.)

Zum Verständnis dieser Schreiben muß bemerkt werden, daß Napoleon schon längere Zeit den Plan gefaßt hatte, die Bürger in Deutschland zu bewaffnen, um Aufständen entgegenzutreten, wie sie eben aus dem Volke, aus den Bürgern hervorgingen. So hatte er in diesem Sinne an den Minister Champagni in Wien geschrieben:

Schönbrunn 12. Juin 1809.

M. de Champagni écrivez au sieur Bourgoing, que je donne ordre au Prince de Ponte Corvo de faire réarmer et fortifier Dresde; que désormais cette capitale n’a plus rien à craindre que l’incension de quelques partisans; qu’il serait bizarre en effet qu’un corps de partisans vint piller et rançonner cette grande ville; que je désire, que le Roi y concentre ses dépots et ses troupes, et que en cas, qu’un corps d’aventuriers vînt forcer ses frontières, tout cela se réunisse pour défendre Dresde, qu’il est nécessaire de créer dans les différents quartiers huit bataillons de garde bourgeoise, chacun de 7 à 800 hommes, ce qui ferait un petit corps de 5 à 6000 hommes, qu’il eût été ridicule qu’un bandit comme Schill, ou le duc de Brunswick, ou l’électeur de Cassel, ou tout autre, eût fait contribuer une ville, comme Dresde, etc....(Corr. de N. Nr. 15 338.)

Außerdem hatte Napoleon aus Schönbrunn am 24. Juni auch noch an den König Friedrich August direkt geschrieben.

Zuerst beruhigt er den König: die 7 bis 8000 Mann starken Österreicher hätten nur drei Bataillone „de véritables soldats“. Zwei Brücken seien über die Donau geschlagen, Raab habe kapituliert; daß Dresden bei Eröffnung des Feldzuges nicht befestigt gewesen,


  1. Derselbe war Generalstabs-Chef des Königs von Westfalen.
Empfohlene Zitierweise:
E.G.M. Freiherr von Friesen: Dresden im Kriegsjahre 1809. i. A. des Dresdner Geschichtsvereins bei Wilhelm Baensch, K. S. Hofverlagshandlung, Dresden 1893, Seite 46. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Heft11VereinGeschichteDresden1893.pdf/54&oldid=- (Version vom 19.11.2023)