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A Mr. Bourgoing.

Ingolstadt le 19. Avril 1809.

etc. etc. Le Ministre d’Autriche à Dresde doit être chassé sans délai, celui de Saxe à Vienne rappelé et la guerre déclarée. Le Roi doit, je pense, quitter Dresde pour se rapprocher du Rhin. Je n'ai pas besoin de vous dire, que tous mes palais de France sont à sa disposition. Toutefois son absence de sa capitale ne sera pas longue. Depuis deux jours, que je suis arrivé à l’armée, tout est en mouvement. Il n’y a encore rien d'important. Avant sept ou huit jours il se passera des événements, qui confondront l’orgueil et l’ingratitude de l’Autriche. (Corr. d. N. Nr. 15 095.)

Ein Brief gleichen Inhalts ging am 19. April auch an den König Friedrich August ab. (Corr. de N. Nr. 15096.)

Desgleichen schrieb er an den König:

Rohr 21.Avril 1809.

J'écris à V. M. sur le champ de bataille. Je ne lui dirai qu'un mot. Les journées du 19 et du 20 ont été pour l’armée autrichienne ce que la journée de Jéna a été pour l’armée prussienne. J'écrirai plus au long à V. M. lorsque j'aurai eu un moment de repos. Si Elle n’a pas quitté Dresde Je pense qu’Elle y peut rester sans inquiétude. Je serai dans peu de temps à Vienne. Dieu s’est plu à accorder une éclatante protection à la justice de ma cause et à punir l’ingratitude, la perfidie et la mauvaise foi de la cour d’Autriche. (Corr. de N. Nr. 15 101.)

Desgleichen an denselben: Regensburg, 25 Avril 1809. Mitteilung über die Siege von Eckmühl und Regensburg etc. „j’éprouve une singulière satisfaction à voir que les Etats de V. M. n’ont point été inquiétés par l’ennemi et qu’Elle pourra sous peu de jours rentrer dans sa capitale“. (Corr. de N. Nr. 15118.)

Wer diese Briefe Napoleons liest, wird es wohl erklärlich finden, daß die grenzenlose Verehrung des Königs, die derselbe seit der ersten Zusammenkunft 1807 gegen diesen Mann hegte, nur noch wachsen konnte. Sie spricht sich auch in allen Erlassen des Königs aus jener Zeit aus; vor allem in der Proklamation, welche von Leipzig aus erlassen wurde. Dieselbe lautet:

Proclamation.
Friedrich August v. G. G. König von Sachsen
Herzog von Warschau etc.

Europa weiß es, daß Oesterreich ohne alle Veranlassung und ohne irgend eine vorausgegangene Streitigkeit seit einiger Zeit so beunruhigende

Empfohlene Zitierweise:
E.G.M. Freiherr von Friesen: Dresden im Kriegsjahre 1809. i. A. des Dresdner Geschichtsvereins bei Wilhelm Baensch, K. S. Hofverlagshandlung, Dresden 1893, Seite 30. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Heft11VereinGeschichteDresden1893.pdf/38&oldid=- (Version vom 19.11.2023)