Frankfort. Le Grand Duc: ses lumières et son attachement à la France l’éloignent des Illuminés et des Idéalistes, auxquels il est aussi très rédoutable par son influence morale sur l’opinion. Les sectaires et la Noblesse immédiate cherchent à se venger de lui en déprimant ses qualités et son talent littéraire.
Brentano et d’Arnius,[1] littérateurs, auteurs d’un recueil de poësies et de Romances populaires, qui enflamant l’enthousiasme des basses classes de la Société, par les souvenirs, qu’il rappele.
Beckmar, Banquier et Consul général de la Russie à Frankfort: partisan des Illuminés par attechement à la Russie et à l’Autriche.
Holsstein. Le Prince et ses deux fils, partisans de l’Autriche.
- Ces dispositions sont assez généralement partagées pour toutes les classes de la Société; mais plus ouvertement par les Ministres de Bernstorf, Schimelman et par Mr d’Ahlefeld, président à Schleswig.
Reinhold, professeur de philosophie à Kiel, ancien moine qui a embrassé la religion protestante, très exalté partisan des Illuminés.
Henrich, professeur d’éloquence dans le même ville: En rapports suivis avec les Illuminés de Berlin, Gotha et Munich.
Mecklenbourg. La famille de Schwerin, dévouée à la Russie.
- Celle de Strehlitz à l’Angleterre.
- La Noblesse de ce pays est dans les mêmes conditions.
Nassau-Weilburg. De Marschal et de Gragert, partisans des Idéalistes: ce dernier est un auteur distingué.
Prusse. Toute la Noblesse, tant civile que militaire qui a perdu, par suite de la guerre 1806, les appointements dont elle jouissait, propage la doctrine des Illuminés en haine de la France. Leur plus ferme appui, dans tout le Nord de
- ↑ Jedenfalls Arnim.
Leopold Engel: Geschichte des Illuminaten-Ordens. Berlin: Hugo Bermühler Verlag, 1906, Seite 456. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:Geschichte_des_Illuminaten-Ordens_(Engel)_456.jpg&oldid=- (Version vom 1.8.2018)
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