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et ministre d’État. C’est un parfaitement honnête homme et d’une probité reconnue. Il traite les affaires avec beaucoup de franchise et n’a jamais varié dans ses sentiments pour le maintien de l’union entre le Roi et l’Électeur palatin.

M. le baron de Wrede[1], ministre d’État. Il a beaucoup d’esprit et une grande connaissance des affaires de l’Empire. Mais il a un penchant décidé pour la chicane, ce qui fait qu’il traite les affaires bien plus en jurisconsulte qu’en homme d’État. L’électeur a une grande confiance en lui. Il s’est montré pendant un temps fort attaché aux intérêts du Roi et au maintien de l’union entre Sa Majesté et Son Altesse Électorale. Mais aujourd’hui on lui soupçonne des sentiments contraires. Il n’y a pas longtemps qu’il a abjuré le luthéranisme pour embrasser la religion catholique, dans la seule vue d’assurer son crédit auprès de l’Électeur. Il n’est susceptible ni d’attachement ni de reconnaissance, et il passe généralement pour un homme faux, fourbe, menteur et très intéressé.

Le Père Seedorff[2], Jésuite, confesseur de l’Électeur. C’est un homme de probité qui pense noblement et qui a un discernement juste et exact. Il a la plus grande part dans la confiance de son maître, aux intérêts duquel il est fort attaché. Il a beaucoup d’influence dans les délibérations du conseil de l’Électeur, et les ministres ci-devant ne faisoient rien sans le consulter. Mais le baron de Wachtendonck, quoique il lui doive sa place, n’a rien oublié pour lui faire perdre la confiance de l’Électeur, et il y a toute apparence que le rev. Père mettra tout en œuvre pour maintenir sa faveur et son crédit.

  1. Ernst Wilhelm Freiherr v. Wrede. Vgl. Mémoires des négociations du marquis de Valory I, 417; 432 f.; 440; 449; 455; 460. Recueil des instructions VII, 466; 486. Arneth, Maria Theresia IV, 316; 537, wo ein Bericht Vorster’s vom 29. Dec. 1750 über Wrede mitgetheilt wird: „Es ist nicht zu leugnen, dass gedachter von Wreden ein besonders geschickter Mann seye, indem derselbe die Reichsverfassung in ihrem ganzen Zusammenhang, sozusagen an den Fingern hat: nächstdem besitzt er die Gabe, seine Gedanken auf eine annehmliche Art vorzutragen. – – – Seine grösste Kunst bestehet aber darin, dass er allzeit das Gegentheil von dem redet, was er gedenket. Seine Verstellung geht so weit, dass er einem jeden, so mit ihm spricht, gleich in allem Recht giebet, ja er löset die Einwürff, so man ihme etwa machen könnte, von selbsten auf und begleitet alles mit so vieler Wahrscheinlichkeit und verstelltem Vertrauen, dass auch die geschicktesten Leute von ihm hintergangen werden können“.
  2. P. Franciscus Seedorff. Vgl. L. Häusser, Geschichte der Rheinischen Pfalz II, 908; Widmann bei J. v. Aretin a. a. O. S. 545 u. 546; Recueil des instructions VII, 465.
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Verschiedene: Deutsche Zeitschrift für Geschichtswissenschaft. Freiburg i. Br.: Akademische Verlagsbuchhandlung von J. C. B. Mohr, 1893, Seite 311. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:De_DZfG_1893_09_311.jpg&oldid=- (Version vom 31.3.2023)