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connaissances. Il n’aime pas le travail. Il a le préjugé d’éducation qu’ont tous les Autrichiens contre la France.

Mayence. M. le comte de Stadion[1], premier ministre. C’est un très honnête homme, de beaucoup d’esprit, indépendant de toute affection étrangère et uniquement attaché aux intérêts de sa patrie. II a peu de crédit dans l’esprit de l’Électeur. Il s’est conduit fort sagement en 1752 dans la commission dont il a été chargé à Hanovre touchant l’affaire de l’élection d’un roi des Romains.

M. de Vorster[2], chancelier de l’Électeur. Il a été conseiller du Conseil Aulique et ministre de la cour de Vienne à Hanovre pendant le voyage que le roi d’Angleterre y a fait en 1752. L’Impératrice-Reine l’a fait entrer depuis au service de l’Électeur, dont il s’est attiré toute la confiance. On ne doit pas s’étonner si ses inclinations ne sont qu’autrichiennes.

Trève. M. de Spangenberg[3], premier ministre. C’est un homme d’esprit, très savant dans les affaires de l’Empire. Il suit les sentiments de son maître, qui est Autrichien dans le cœur. Mais malgré cela il a toujours été dans le système de conserver la bonne intelligence avec le Roi.

M. de Coll[4], grand-chancelier. Il est attaché à la France par inclination, mais il n’a nul crédit auprès de l’Électeur.

Cologne. M. le baron d’Assebourg[5], grand-maître de la cour, ministre de la conférence et des affaires étrangères. Il est entré en 1751 au service de l’Électeur par les bons offices du Roi. Il est par cette raison entièrement devoué aux volontés de Sa Majesté.

M. de Raesfeld[6], secrétaire d’État des affaires étrangères sous le baron d’Assebourg. Il est très honnête homme et rien moins qu’Autrichien, mais d’un génie assez borné et fort difficultueux.

  1. Friedrich Graf von Stadion, kaiserlicher Wirklicher Geheimer Rath. Vgl. Œuvres complètes de Voltaire, éd. Moland, Paris 1881, XXXVIII, 41; 45: 78; 102.
  2. Johann Werner von Vorster. Vgl. A. v. Arneth, Maria Theresia IV, 291; 292; 537.
  3. Aus bürgerlicher Familie. Von Kaiser Franz I. nach der Kaiserkrönung zum Kaiserlichen Geheimen Rath ernannt. Genealogisch-historische Nachrichten VIII, 414. Neue G. H. Nachrichten VII, 530; Zevort 87; 88; 92.
  4. Zevort 87; 91. Die Staatshandbücher führen für unsere Zeit das Trierische Kanzleramt mit „Vacat“ auf. Coll scheint also 1755 zurückgetreten zu sein oder nicht mehr gelebt zu haben.
  5. Hermann Werner v. d. Asseburg. Vgl. Polit. Corr. VIII, 350; IX, 482; XI, 188 Anm. 6; XII, 248; 251.
  6. Johann Gottfried Freiherr v. Räsfeld.
Empfohlene Zitierweise:
Verschiedene: Deutsche Zeitschrift für Geschichtswissenschaft. Freiburg i. Br.: Akademische Verlagsbuchhandlung von J. C. B. Mohr, 1893, Seite 308. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:De_DZfG_1893_09_308.jpg&oldid=- (Version vom 31.3.2023)