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La combustion spontanée avait déjà été constatée au moyen âge et dans les siècles suivants, mais, rangée dans la classe des faits miraculeux, elle n’avait donné lieu à aucune observation scientifique et positive, tellement que, vers l’an 1705, une accusation capitale fut intentée, en France, à un homme qu’on mit en cause comme ayant tué sa femme et comme ayant voulu la brûler.

L’accusation ne s’était pas arrétée devant l’impossibilité matérielle de détruire par le feu un corps humain dans un appartement, sans qu’il demeurât de traces d’incendie. Presque généralement la mort par apoplexie suit immédiatement la première atteinte de la combustion spontanée. Quelquefois cependant la victime brûla à petit feu avant de mourir! et il est fait mention, dans les Annales de la médecine, d’un homme qui ne mourut qu’aprés quatre jours d’inflammation.

Seiner Form nach ist dieser Artikel vollkommen ähnlich den Erzählungen, welche das Hauptmaterial der Capitel über Selbstverbrennung in den Handbüchern der gerichtlichen Medicin und der Artikel in den medicinischen Wörterbüchern ausmachen. Als eine Thatsache der neuesten Zeit musste dieser Artikel um so glaubwürdiger erscheinen, da noch lebende Zeugen, darunter zwei Aerzte, darin erwähnt sind und kein Pariser Blatt der Erzählung widersprochen hatte. Ich wurde hierdurch veranlasst, der Quelle des Ereignisses nachzuforschen, und habe durch Herrn Regnault (Mitglied der Akademie und einer der ausgezeichnetsten Physiker Europa’s), durch Herrn Pelouze (Director der Münze und als Chemiker berühmt), zuletzt durch den Polizeipräfecten Herrn Carlier die genauesten Erkundigungen eingezogen. Aus den folgenden Briefen wird man entnehmen, dass der Selbstverbrennungsfall eine Lüge ist.


A. Monsieur J. Liebig, professeur de chimie, membre correspondant de l’Institut de France, à Giessen (Grand-Duché de Hesse).


I.
Paris, le 12 mars 1850.

Mon cher Liebig.

Au reçu de votre lettre, je me suis empressé de prendre quelques renseignements sur les fameuses combustions spontanées dont le monde a entendu parler, mais dont personne, même parmi les hommes de l’art que cela intéresse plus particulièrement, n’a vu d’exemple. Malheureusement le temps m’a manqué; je suis en ce moment juré à la Cour d’assises, et, en cette qualité, je passe toute la journée au tribunal.

J’ai à peine besoin á vous dire que je ne crois pas un mot à ce phénomène si extraordinaire. Il suffit de réfléchir un instant à la difficulté de combustion des matières qui constituent le corps de l’homme, à l’immense quantité d’eau qui doit être évaporée avant que la calcination et la combustion de ces matières puisse commencer; à l’absence de l’oxygène dans les cavités intérieures; la petite quantité de ce gaz qui s’y trouve étant bientôt consumée et la combustion de l’alcohol ou des autres matières volatiles combustibles s’arrêtant par cela seul; pour admettre l’impossibilité matérielle du fait.

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Justus von Liebig: Chemische Briefe. Leipzig und Heidelberg 1878, Seite 465. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:De_Chemische_Briefe_Justus_von_Liebig_465.jpg&oldid=- (Version vom 31.7.2018)