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der Drahtschlinge gefangene (auf der Jagd z. B.) zu Grunde; sollte daher durch solche Fälle, wie der mitgetheilte, die Medicinalpolizei sich nicht zur strengsten Fürsorge veranlasst finden, dass die dem Menschen zur Nahrung dienenden Thiere vor der Tödtung nicht gequält werden?“ Dr. C. G. Carus. (Aus der Zeitschrift: „Der Menschenfreund in seinen Beziehungen zur belebten Welt. Ein Volksblatt, herausgegeben von dem in Dresden bestehenden Verein zum Schutz der Thiere.“)


Zum 25. Brief.

Zur Beurtheilung der Glaubwürdigkeiten historischer Thatsachen aus dem medicinischen oder naturwissenschaftlichen Gebiete, welche durch Zeitungsartikel verbürgt sind, erlaube ich mir als Anhang ein Beispiel beizufügen.

In der Gazette des Tribunaux und später im Journal des Débats vom 24. Februar 1850 erschien folgender Artikel:

Un fait des plus extraordinaires s’est passé dans un cabaret de la barrière de l’Étoile à Paris. Les sieur Xavier G…, ouvrier peintre en bâtiments, auquel ses habitudes d’intempérance avaient fait donner le sobriquet de pochard, étant à boire avec plusieurs de ses camarades, paria qu’il mangerait une chandelle tout allumée. On le défia; mais à peine Xavier eut-il introduit dans sa bouche la chandelle enflammée, qu’il poussa un léger cri, et s’affaissa sur lui-même au milieu de la stupéfaction générale. On vit errer sur ses lèvres une flamme bleuâtre; on tenta de le secourir, et les assistants, lorsqu’ils voulurent le soulever, furent saisis de frayeur en s’apercevant que cet infortuné brûlait à l’intérieur. Enfin, à peine une demiheure s’était-elle écoulée que sa tête et la partie supérieure de sa poitrine étaient carbornisées. Deux médecins furent appelés, et reconnurent que Xavier venait de succomber à une combustion spontanée, phénomène positif, mais que la science n’a peut-être pas encore expliqué. Cet incendie du corps humain a une puissance et une activité épouvantables. Les os, la peau, les muscles, tout est dévoré, consumé, réduit en cendres. Quelques pincées de poussière amoncelées à la place où la victime est tombée sont tout ce qui reste du cadavre.

Bien que rares, ces effroyables accidents se reproduissent cependant, et la presse a déjà eu occasion d’enregistrer des cas de combustion spontanée. Nous rappellerons qu’il y a quelques années, un incendie spontané a consumé une femme faisant un usage immodéré de spiritueux. Tous les phénomènes qui caractérisent la combustion se sont produits avec énergie; la plus grande partie du corps a été réduite à état d’entière incinération, sans que l’appartement dans lequel un effet aussi intense de combustion avait eu lieu offrît la plus légère trace de feu. La femme avait été atteinte devant la cheminée, et, selon toute probabilité, au moment où elle cherchait à embraser des tisons en soufflant dessus. Aucune marque de brûlure ne se voyait ni sur les meubles qui l’entouraient, ni sur une chaise contre laquelle elle avait du tomber.

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Justus von Liebig: Chemische Briefe. Leipzig und Heidelberg 1878, Seite 464. Digitale Volltext-Ausgabe bei Wikisource, URL: https://de.wikisource.org/w/index.php?title=Seite:De_Chemische_Briefe_Justus_von_Liebig_464.jpg&oldid=- (Version vom 31.7.2018)