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la tribune se renouvelait presque tous les jours. Je proposais à ceux qui venaient le plus souvent et que je connaissais le plus, de former une société. Mr. Romme et Mr. Marét et un autre dont je ne me rapelle point le nom, goutèrent mon projet et convinrent de venir chez moi pour l’examiner, nous fîmes entre nous et trois ou quatre autres, qu’ils me presentèrent, que je ne connaissais point, le plan d’une société que vous devez avoir prouvé dans mes papiers. Quand notre assemblée aurait été nombreuse, nous l’aurions divisée en six comités: de bibliografie, de rédaction, de censure, de dannotation, de rapport et de soins aux traveaux concernant la société. Nous aurions tenu assemblée générale deux fois par semaine, tous les membres des differents comités y auraient fait leurs rapports qui auraient été discutés ainsi que les motions et les motions et adoptée ou rejetée à la pluralité des suffrages. Pendant le temps, que cette société naissante s’assembla chez moi elle augmenta jusqu’au nombre de 12 à 13 personnes.

Alors elle se transporta chez Mr. Romme, qui avait un local plus commode que moi. Pour une bibliotheque commune à tous les membres de la société, qui prit le nom de bibliotheque patriotique.

Je fis la motion dans la tribune des feuillants, qu’il fallait que le peuple donna aux meilleurs patriotes de l’Assemblée Nationale des couronnes civignes ou des cocardes, ma motion fut adoptée. Mr. Romme redigea une adresse avec les autres patriotes que le peuple signa, il donna 7 cocardes au 7 membres du Comité de constitutions, tout le monde voulait concourir à cette petite dépense, mais par un excès de zèle, je ne voulus point, je portai les cocardes chez Mr. l’abbé de Siéyès, comme le plus digne de la reconnaissance et de l’éstime public. Mr. l’abbé de Siéyès vint chez moi, pour me remercier. Je continuais toujours à aller à l’Assemblée Nationale. Quelque temps après j’allai dans le district des cordeliers; j’y fis la motion, qu’il fallait ouvrir une